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Un premier pas stoïque.

Photo du rédacteur: Luc ThibertLuc Thibert

Dernière mise à jour : 17 janv.

L’une des premières leçons que j’ai tirées de la philosophie stoïcienne est profondément simple, mais incroyablement puissante : ce qui nous dérange, nous inquiète ou crée des appréhensions n’est pas l’événement lui-même, mais la perception que nous en avons.

La perception, c’est notre manière de voir, d’interpréter et de donner un sens à ce qui nous arrive. Prenons un exemple : un même événement peut être vécu de manière totalement différente par trois personnes distinctes. Pourquoi ? Parce que chacune d’elles aura une perception unique de la situation. C’est cette perception, souvent teintée de jugements ou de croyances, qui crée la complication – et non l’événement en soi.


La beauté de cette idée, c’est qu’en ajustant notre perception, en changeant notre façon de voir les choses, nous pouvons immédiatement influencer la manière dont nos émotions réagissent. En d’autres termes, nous reprenons le contrôle sur notre esprit.



La deuxième grande révélation que m’a apportée le stoïcisme, c’est d’accepter ce que je ne peux pas changer. Une partie essentielle de cette philosophie consiste à distinguer ce qui dépend de nous de ce qui n’en dépend pas. Une fois cette distinction claire, beaucoup de tracas disparaissent.


Aujourd’hui, vous ne pourrez pas contrôler les événements extérieurs qui surviendront. Cela vous effraie-t-il ? Peut-être un peu. Mais cet équilibre se rétablit lorsque vous réalisez que vous avez un pouvoir précieux : celui de contrôler votre opinion sur ces événements. Vous ne contrôlez pas la situation, mais vous contrôlez la manière dont vous choisissez de la percevoir. Et cela, avec une compréhension sincère, vous offre déjà une grande force et une source inestimable de pouvoir intérieur.


Les philosophes stoïciens, à travers leurs nombreux exemples, nous montrent rapidement une vérité frappante : il y a très peu de choses sur lesquelles nous avons un réel contrôle dans la vie. Mais ce n’est pas une fatalité, bien au contraire. Ce que nous pouvons contrôler, ce sont nos pensées, nos décisions et nos actions. Tout le reste – les circonstances extérieures, les événements imprévus, les comportements des autres – échappe à notre pouvoir.


En acceptant cette réalité, j’ai trouvé une paix intérieure que je n’aurais jamais cru possible. Cela m’a appris à concentrer mon énergie là où elle compte vraiment : sur ce qui est en mon pouvoir. Et à laisser aller tout le reste, sans résistance ni frustration.


Faire ce premier pas stoïque, c’est choisir de regarder le monde autrement. C’est aussi s’offrir une clé précieuse pour avancer avec plus de sérénité et de sagesse.


Bonne journée!

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