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Les pouvoirs exceptionnels de la marche.

  • Photo du rédacteur: Luc Thibert
    Luc Thibert
  • 23 mars
  • 1 min de lecture

Je suis confronté à un problème épineux. Une décision s’impose. Le conflit m’obsède, au point d’envahir mes pensées. J’en parle sans cesse avec ma conjointe. Frustration, colère… et voilà que l’anxiété s’invite, comme si j’avais besoin de cela en plus.

Qu’est-ce que je fais ?Je vais marcher.


La marche a sur moi un effet magique. Elle éclaire mes idées, apaise mes nerfs, m’éloigne des distractions qui m’assaillent. Sénèque disait que l’esprit devait s’abandonner à des promenades vagabondes. C’est exactement ce que je ressens.



Alors, je sors. Je bouge. Une randonnée, un détour par la pharmacie, quelques pâtés de maisons… Peu importe la distance. L’essentiel, c’est de changer d’air, de réoxygéner mon cerveau et d’atténuer l’emprise qu’il a sur mon humeur. Bientôt, des pensées nouvelles émergent. La tension dans mes épaules s’efface doucement. Ce qui me semblait insurmontable quelques instants plus tôt perd de son intensité. Bien sûr, une promenade ne règle pas tout. Mais elle offre un répit, une distance salutaire avec ce qui nous tourmente.


Dans son fascinant livre Les superpouvoirs de la marche, Shane O’Mara nous apprend que marcher améliore la plasticité du cerveau, la mémoire et le tempérament, tout en retardant le vieillissement. Un bienfait gratuit et inestimable. Il ajoute que la marche est une puissante forme de prévention contre la détérioration de la santé mentale et physique. Sans compter qu’elle libère l’énergie créative.


Et quand l’effet s’estompe? Je repars marcher.

C’est, de loin, le meilleur remède que je connaisse.


Luc Thibert

Inspiré du Daily Stoic du 26 février.


3 commentaires


Luc
Luc
28 mars

Mon ami André me suggère une autre lecture sur le même sujet : La Marche : sauver le nomade qui est en nous de Pascal Picq, paléontologue de formation. Cet ouvrage explore l’histoire du marcheur à travers l’évolution humaine. Je vais me procurer la réédition, tout juste mise en marché.


Merci, André !

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Lili Côté
Lili Côté
23 mars

Vivement d'accord. J'y suis allée cet après-midi et j'ai réussi à me vider la tête, ne pensant qu'à me féliciter d'y être aller. J'ai passé des moments d'hibernation cette année. Je me sentais trop fatiguée pour sortir. J'avais tort. Merci pour ce rappel qui tombe à point !

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Luc
Luc
24 mars
En réponse à

La Lili 2.0 ne cesse de nous impressionner ! C’est vrai que l’hibernation a ses côtés pervers, nous faisant douter de notre propre capacité à agir. Je connais bien ça… Je l’ai ressenti moi aussi, surtout dans les dernières années de ma carrière de facteur, où, beau temps, mauvais temps, il fallait affronter l’hiver sans option de repli. Mais tout ça, c’est du passé.

Alors, bravo à toi, Lili ! Un pas à la fois, sans pression, juste pour le plaisir d’avancer. (Et j’espère que tu tires Yvan par le bras de temps en temps !😉)

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