top of page

Nous sommes les 5 personnes que nous côtoyons le plus.

  • Photo du rédacteur: Luc Thibert
    Luc Thibert
  • 6 juil.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 4 jours

Cette idée, attribuée au célèbre conférencier en développement personnel Jim Rohn, nous invite à réfléchir à notre entourage. Il affirmait : « Vous êtes la moyenne des cinq personnes avec qui vous passez le plus de temps. » Selon lui, notre environnement immédiat nous influence profondément, et ce, à tous les niveaux de notre vie. Mais en consultant les écrits stoïciens, on constate que cette idée circulait déjà vers 300 avant J.-C. Permettez-moi d’en faire la démonstration.


Après avoir perdu sa cargaison dans un naufrage, un marchand du nom de Zénon fonda la première école de stoïcisme. Il enseignait sous la Stoa Poikile — le « portique aux peintures » de l’agora d’Athènes — à une poignée d’élèves prometteurs. Rapidement, ce lieu est devenu bien plus qu’un simple espace d’apprentissage : c’était un endroit vivant, où des individus se rassemblaient, échangeaient, se remettaient en question, s’encourageaient mutuellement et s’inspiraient les uns les autres à devenir meilleurs.


Ce n’était ni un amphithéâtre, ni un temple, ni une université. C’était une communauté simple, discrète, mais riche en sens. Un lieu d’épanouissement. De ce modeste porche sont issus de grands noms : Cléanthe, Caton, Sénèque, Épictète, Marc Aurèle… Tous ne furent pas philosophes de plume, mais tous ont influencé le monde, par leurs actions, leurs principes, et surtout par leur exemple.


Aujourd’hui, le stoïcisme connaît un regain d’intérêt. Mais trop souvent, ceux qui l’explorent le font en solitaire. Heureusement, des initiatives comme L’Écho Stoïque ou encore les écrits de Ryan Holiday, chef de file mondial dans ce renouveau stoïcien, cherchent à combler ce vide. Ensemble, nous bâtissons peu à peu notre propre stoa numérique, profitant du Web pour étendre cette vision et créer une communauté vivante, engagée, bienveillante. Un projet en tout point aligné avec l’héritage de Zénon.

ree

Il est essentiel de s’entourer régulièrement de personnes qui nous élèvent. Le processus est réciproque : « Les hommes apprennent en enseignant. » Un véritable espace de transformation, où l'on ne se contente pas d'apprendre les principes stoïciens, mais où on les met à l’épreuve du quotidien, par des actions vertueuses répétées. Ce n’est pas une utopie, c’est du concret !


Et si, ensemble, nous renversions le cynisme ambiant que propagent certains leaders douteux ? Pensez-vous à quelqu’un en particulier ?


Luc Thibert

Inspiré du Daily Stoic du 15 mai.

3 Comments


Lili Côté
Lili Côté
Jul 08

Oui, ta réponse me remets sur les rails.

Je suis parafitement d'accord avec toi. Des gens bons et vrais. Tout simplement.

Toi, et toute la gang, vos en faites partie. C'est pour cela que je me sens bien avec vous et que j'ai du plaisir.


Ma mauvaise compréhension me vient de ma mère qui me disait toujours de m'entourer de gens bien. Bien élevés, bien habillés, etc. Je demeure marquée par cela. Je savais que c'était snob. Voilà pourquoi j'ai souvent fait des 180 degrés. J,ai ramené chez moi des sans-abri, une prostituée qui traînait sa valise à moitié ouverte sur le trottoir, un jour de grosse pluie. Des jeunes avec leur chien qui étaient dans la misère. Tout ça…

Like

Lili Côté
Lili Côté
Jul 07

Je suis un peu confuse après avoir lu ce billet. Je comprends l'idée de savoir m'entourer de gens qui me rendent meilleure. Qui me font grandir. Mais je pense aux moments dans ma vie qui ont eu cet effet sur moi et, à chaque fois, c'était dans le contexte où j'ai aidé des gens en difficulté, en déroute, en mal de vivre. Ce sont ces personnes qui ont réussi à m'élever, et non pas des gens bien, érudits, de bonne famille, etc. Oui, j'ai du plaisir lorsque je suis en présence de ces personnes. Est-ce que je sens que je deviens meilleure ? Pas vraiment. J'ai passé un bon moment, c'est tout. Plus que ça, pour moi, ce serait de…

Like
Luc
Luc
Jul 08
Replying to

Salut Lili,

Je comprends tout à fait que tu aies pu ressentir une certaine confusion en lisant mon billet, et je te remercie d’avoir pris le temps de me partager ton ressenti. Peut-être que je n’ai pas été assez clair sur l’essentiel de mon propos, alors permets-moi de le reformuler un peu différemment.


Quand je parle de s’entourer de personnes qui nous élèvent, je ne fais pas référence à leur statut social, à leurs possessions, ou à une réussite extérieure mesurable. Ce n’est pas une question de pedigree, ni de diplôme, ni de confort matériel. C’est d’abord et avant tout une question de qualités humaines : l’altruisme, la générosité, l’humilité, la sensibilité… Ce sont ces personnes qui nous inspirent à devenir…


Like
bottom of page