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Le grand ménage du printemps.

  • Photo du rédacteur: Luc Thibert
    Luc Thibert
  • 16 mars
  • 2 min de lecture

Le dégel, dans sa douce insistance, dépose lentement les armes et transforme le panorama hivernal en une fresque renouvelée. La beauté du paysage, fanée par l’hiver, renaît, comme dotée d’une nouvelle jeunesse. Ce lent spectacle printanier, d’une irrésistible splendeur, m’émeut chaque année.


Oui, le printemps approche doucement, et c'est le moment idéal pour un grand ménage, physique et mental. C’est d’ailleurs tout l’esprit du nettoyage printanier, non ? Se libérer de ce qui nous encombre pour avancer plus légèrement. Car, là où nous excellons en tant qu’êtres humains, c’est dans l’accumulation.


C'est un problème intemporel. Nous accumulons, accumulons, accumulons… jusqu’à ce que nos maisons, nos voitures, nos esprits et nos emplois du temps débordent. Dans Méditations, Marc Aurèle plaisante sur ces personnes dont l’abondance laisse leur propriétaire avec « ... pas d’endroit où déféquer ».


Et encore, nous ne parlons ici que de biens matériels ! Nous accumulons aussi des problèmes, des rancunes, des angoisses, des engagements et des opinions, formant des couches d’encombrement mental. Tout cela s’empile lentement, jusqu’à ce que nous nous sentions submergés, coincés, accablés.



Il n’y a qu’une seule issue : un désencombrement radical. Il faut éliminer, trier, alléger. Dire adieu aux objets qui s’empilent et prennent la poussière. Se délester des bagages mentaux qui nuisent à notre sérénité. Lâcher les croyances qui nous enferment, les appréhensions qui nous freinent. Parfois même, prendre de la distance avec certaines relations si elles pèsent plus qu’elles n’élèvent.


Voici quelques zones à désencombrer sans tarder :

Le bagage mental : rancunes, affaires inachevées, excuses jamais formulées.

Les garde-robes et les remises : ces espaces où s’entassent les objets sans utilité.

Les distractions numériques : ces intrusions constantes qui nous éloignent de l’essentiel.

La surcharge d’engagements : apprendre à dire non pour ne plus se disperser.


Faire le ménage, c’est créer de l’espace pour ce qui compte vraiment. C’est reprendre le contrôle sur son environnement et son esprit. Êtes-vous prêt ? Moi, je le suis !


Quelques mois seulement après le début de l’année, nous ressentons déjà le besoin d’un nouveau départ. Allégeons-nous du superflu, débarrassons-nous du désordre mental qui entrave notre chemin.


P.S. – Plusieurs de ces objets peuvent avoir une seconde vie. Trouvez un organisme près de chez vous qui les offrira à des familles dans le besoin ou à de nouveaux arrivants encore en installation.


Luc Thibert

Inspiré du Daily Stoic du 13 mars.

3 Comments


Lili Côté
Lili Côté
Mar 21

C'est par les fenêtres - en regardant la lumière ou en ne regardant rien du tout, - que je rends au vide - un ailleurs que je ne connais pas, que je n'ai nul besoin de connaître - mes soucis. Tantôt, le vent les ramène, tantôt je les perds de vue. C'est alors que la beauté du vide que je connais de réputation, ce vide, ballon à l'hélium, source de légèreté, se produit. Je respire et je recommence une autre fois, plus tard, quand une avarie vient me causer des crampes. Bon débarras ! J'ai aussi fait le ménage parmi mes vêtements et autres guenilles, gentiment aidée par mon fils adorable. Oust !

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Lili Côté
Lili Côté
Mar 23
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Bon dimanche à toi et aux tiens.

Je commence à intégrer cette pensée : pas de contrôle, pas de stress.

Je commence à accepter que tout et tout le monde ne m'appartient pas.

Et je recommencerai jusqu'à plus longtemps que ce que je peux imaginer.

Plus grand que soi, c'est l'imagination !

Merci Luc !


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