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Les traces que l’on laisse…

Photo du rédacteur: Luc ThibertLuc Thibert

Comme moi, vous aimeriez accomplir de grandes choses. Vous voulez briller dans un domaine, laisser votre marque dans l’univers, ou peut-être êtes-vous du genre ambitieux, prêt à conquérir le monde. C’est exactement ce qu’a fait Alexandre le Grand. Son nom traverse l’histoire, les cultures et les religions grâce à l’ampleur de ses victoires militaires, son désir insatiable de conquête et sa personnalité hors norme. Et pourtant, où cela l’a-t-il mené?


Marc Aurèle se rappelait que, malgré sa gloire, Alexandre était mort et enterré, comme nous le serons tous. Un poème de Juvénal, écrit vers l’an 100, souligne que si, de son vivant, le monde semblait trop petit pour l’ambition d’Alexandre, dans la mort, un simple cercueil suffisait amplement.



Comprenez-moi bien, il ne s’agit pas de renoncer à ses ambitions ni de cesser d’agir sous prétexte que la fin est inévitable. Ce n’est pas le propos de ce billet. Regardons Marc Aurèle : il a cherché à être un homme bon, un dirigeant juste, un philosophe éclairé. Mais surtout, il a mesuré la valeur de son existence non pas à l’aune d’un monument qu’il espérait qu’on lui érigerait, mais à travers ce qui était réellement sous son contrôle.


Au final, ce qui compte, ce n’est pas l’empire que vous bâtissez ni la célébrité qui vous survivra. Ce qui importe, c’est la personne que vous êtes chaque jour, l’impact que vous laissez sur ceux qui vous entourent. Personnellement, je veux toujours viser haut. Mais je n’oublie jamais que mon héritage ne se mesurera pas à la grandeur de mes ambitions, mais à la manière dont je m’efforce de vivre avec bienveillance et harmonie.


Je choisis chacun de mes combats.


Luc Thibert

Inspirés du Daily stoic du 31 janvier.

 
 
 

4 Comments


Lili Côté
Lili Côté
Feb 09

L'ambition. Vouloir «devenir quelqu'un». Cela ne m'a jamais traversé l'esprit. Je voulais, simplement, comme tout le monde, qu'on m'aime. Plus précisément, à bien y penser, j'avais peur qu'on ne m'aime pas. J'étais trop, ma mère avait honte de moi parce que je parlais beaucoup (trop). Je me rends compte aujourd'hui que je n'y pouvais rien changer. Devenir quelqu'un que ma mère, que les autres donc, apprécient, cela demeure toujours mon défi. Et même en essayant de me dire que je suis une «bonne personne», cela ne suffit pas à me satisfaire, m'apaiser. Pourtant je me vante de ne pas tenir compte du regard des autres sur moi, ce qui est aussi vrai que ma peur de décevoir. Si je pouvais…

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Luc
Luc
Feb 11
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🌺🕊️😉

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