Le choix final nous revient.
- Luc Thibert
- 13 juil.
- 1 min de lecture
« N’attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites ; décide de vouloir ce qui arrive… et tu seras heureux. »
— Épictète, Manuel
Peu importe notre passé, nous avons aujourd’hui deux options : être heureux… ou très heureux. C’est nous qui donnons le ton à notre journée, qui choisissons l’état d’esprit avec lequel nous affronterons les défis. Ce choix est simple, mais pas toujours facile. Il y aura des gens frustrants — Marc Aurèle l’écrivait déjà il y a 2000 ans. Dans ses Méditations, il se préparait à côtoyer des personnes indiscrètes, ingrates, arrogantes, jalouses, acariâtres.
Aujourd’hui encore, nous serons confrontés à des critiques, des retards, des inconvénients. La vie sera parfois injuste. Mais même si tout allait de travers, nous pouvons refuser de céder le contrôle de notre humeur.

Rien ni personne ne peut nous enlever notre pouvoir de choisir notre humeur, notre paix intérieure, notre bonheur. Chaque matin, nous faisons un choix fondamental : être de bonne humeur, être heureux. Et ce simple geste, répété chaque jour, est profondément mobilisateur.
Le stoïcisme offre des trésors d’enseignements. Ces textes, transmis depuis des siècles, ont inspiré et guidé des générations. Pourquoi s’en priver ?
Même si notre seule ambition est d’être un meilleur humain aujourd’hui qu’hier, cela suffit pour mettre en pratique cette sagesse… et laisser une trace.
Dès demain matin, on ouvre les yeux, on déploie une pensée de gratitude… et la journée commence, portée par un cœur heureux.
Luc Thibert
Inspiré du Daily Stoic du 31 mars.
Oh, ça c'est le plus difficile, cher Luc. Quand tout va bien, la joie de vivre est là, tout naturellement. Si on a des défis, je veux dire de gros défis, une maladie par exemple, ça se corse...
Le plus souvent, malgré mes douleurs et ma mini énergie, je me lève, souffrante, en me disant que j'ai de la chance d'être bien vivante et que la journée sera au plus beau de mes capacités. L'important, c'est d'y penser à ce contrôle disponible. Prendre conscience du jour. Ainsi, bonne journée à toi !
Salut Marie,
C’est toujours un plaisir pour moi de constater que mes billets suscitent la réflexion. C’est exactement l’objectif de mes partages hebdomadaires. La vie va vite, et elle n’est pas toujours facile — surtout lorsque notre forteresse intérieure est facile à ébranler. J’ose croire que cela fait partie du travail que notre passage sur Terre nous impose : un bagage, comme tu le dis si bien.
Mais je suis aussi profondément convaincu que ce bagage a un sens, qu’il nous fait grandir en tant qu’être humain. C’est bien facile à dire, vu d’où je parle… Je n’ai pas perdu d’enfant, et rien que d’y penser me met dans un état mental pitoyable. C’est pourquoi je m’efforce chaque jour d’approfondir…