top of page
Rechercher

Déprimant, le stoïcisme? Bien au contraire!

  • Photo du rédacteur: Luc Thibert
    Luc Thibert
  • 8 janv.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 avr.

Il est remarquable que le livre de Marc Aurèle ait réussi à traverser les siècles. Pensez-y : il n’a jamais été destiné à la publication. Il aurait pu être jeté, détruit par le feu, égaré au fil du temps… ou même mis à l’index par l’Église et relégué à l’oubli dans une quelconque grotte obscure. Que Les Méditations aient survécu tient presque du miracle.


Ce livre contient les pensées de l’homme le plus puissant de son époque. Il y consigne ses réflexions sur la mort, les obstacles, les gens difficiles… non pour paraître sage ou célèbre, mais pour rester vigilant, lucide et aligné avec lui-même.



On pourrait croire à première vue que ce recueil est sombre, que le stoïcisme lui-même est une philosophie austère, presque lugubre. Plusieurs l’ont pensé. Mais ce serait oublier une chose essentielle : Les Méditations ne sont pas le reflet complet de Marc Aurèle. Ce sont les notes intimes de ses combats, les rappels dont il avait besoin pour affronter les jours sombres. Ce ne sont pas les mots d’un père, d’un époux ou d’un ami – pourtant il fut tout cela aussi.


Derrière ces lignes stoïques se cache une vie pleine et complexe. Car les stoïciens, malgré leur rigueur, étaient aussi des êtres de joie, d’amour et d’émerveillement. Comme nous, ils chérissaient la beauté du monde.


D’ailleurs, Marc Aurèle commence son livre non pas par un exposé doctrinal, mais par une longue reconnaissance envers ceux qui ont marqué sa vie. L’idée d’écrire ces pensées lui vient des paroles de sa mère : améliorer son caractère, nourrir son esprit, pas seulement bien se comporter. Voilà sans doute pourquoi Les Méditations résonnent encore aujourd’hui avec tant de force.


Et c’est aussi la mission de L’Écho Stoïque : continuer à faire vivre ces textes, et les rendre accessibles à toutes et tous au sein de nos vies contemporaines.


Luc Thibert


Inspirés du Daily Stoic du 18 avril.

Comments


bottom of page